par Jacques de Guenin
(Exposé fait à Bayonne, Bordeaux, Dax devant divers auditoires)
Je précise tout de suite que je ne vais pas parler de politique : ma brève incursion dans le monde politique m'a appris qu'il n'y a pas de parti complètement libéral, et que la plupart des hommes politiques sont plus prompts à nous forcer à entrer dans le système qu'ils préconisent, à coup de lois et de règlements, plutôt que nous laisser vivre comme nous l'entendons. Entre parenthèses, cela reflète de leur part un mépris certain pour l'individu, puisqu'ils ne le croient pas capable de se conduire honnêtement et solidairement s'il ne rentre pas dans leur système. Or c'est évidemment le contraire qui se produit. L'individu ne recherche plus la vertu lorsqu'il lui suffit d'appliquer les règlements pour se donner bonne conscience, et il ne ressent plus le besoin d'être solidaire lorsque l'État l'est à sa place. (...)
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29 de setembro de 2007
Tous les intellectuels n'aiment pas la liberté
Jean-François Revel, Le Figaro, 25 septembre 2000
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur le débat intellectuel en France ?
La vie intellectuelle en France se poursuit normalement. Vous avez toujours des physiciens, des biologistes, des historiens qui font des recherches, des auteurs qui écrivent, des économistes qui s'efforcent d'analyser les grands problèmes économiques de notre temps. Mais quand on parle de débat intellectuel, le mot évoque aussitôt en France, l'intervention de facteurs idéologiques dans la discussion des idées. Les sujets sont connus : la mondialisation, le libéralisme ou l'analyse du passé totalitaire. Ils se prêtent surtout à des monologues parallèles ou des pugilats politico-idéologiques qui n'impliquent que rarement le respect scrupuleux des faits. (....)
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